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Louis PASTEUR par NADAR |
Comment se forment les convictions en matière vaccinale chez les médecins :
l’exemple de la grippe.
Nous essaierons dans un premier temps de montrer que les certitudes pro ou antivaccinales sont plus faciles à vivre pour les médecins et plus rassurantes pour la population que l’analyse des réalités concrètes. Nous réfléchirons ensuite sur les facteurs qui retardent une réflexion méthodique et sérieuse. Enfin nous évoquerons brièvement le cas du vaccin contre la grippe H1N1 à la fois illustration du cas général et exception.
Positions extrêmes plus faciles à vivre et plus rassurantes
1. Positions « pro » et « anti ».
Depuis que les vaccins existent, les discours «pro» et «anti» sont parfaitement rodés. Pour les «pros», la maladie est fréquente et grave, le vaccin est très efficace et sans danger. Il serait donc fou et criminel de ne pas vacciner. Pour les «anti», c’est rigoureusement le contraire. La maladie est rare ou facile à éviter grâce à une bonne hygiène de vie, une alimentation saine et quelques suppléments vitaminiques. Le vaccin est très peu efficace et dangereux.
2. Les positions extrêmes sont les plus rassurantes.
Si un médecin est totalement convaincu (ou s’il adopte la position de celui qui est convaincu), il tiendra un discours simple et cohérent. Il tiendra un discours très favorable au vaccin et il vaccine. De même, pour le médecin qui est convaincu du contraire, il tient un discours hostile à la vaccination et ne vaccine donc pas.
Mais imaginons un médecin qui, après avoir lu, réfléchi et discuté, considère que compte tenu de tous les éléments dont il dispose, il va vacciner tout en ayant quelques inquiétudes sur certains points et quelques incertitudes sur d’autres. Imaginons par exemple qu’il soit préoccupé par ce qu’il a entendu dire sur les adjuvants. Son discours sera moins net, moins militant, moins simplificateur.
Celui qui est très convaincu vaccine, en ayant le sentiment de faire du bien Il ne pense qu’à cela et c’est très agréable. Le médecin qui s’est renseigné informé se demande lui si ce qu’il fait ne comporte pas aussi, peut-être de façon marginale, un peu de risques et c’est beaucoup moins agréable.
3. Affichage des opinions et sélection de la clientèle.
Lorsqu’un médecin milite pour les vaccins, lorsqu’il affirme que la cause est entendue, qu’il n’y a aucun doute et qu’il faut vacciner, il attire vers lui ceux qui pensent de la même manière. De même, celui qui manifeste clairement son opposition résolue au vaccin attirera ceux qui croient que le vaccin est inutile et dangereux.
Les premiers auront des clients persuadés comme eux qu’il faut être vacciné. Les seconds auront des clients persuadés du contraire.
4. Plaisir d’exercer en étant convaincu et ayant une clientèle elle-même convaincue.
Lorsqu’un médecin est convaincu qu’il y a un danger majeur et que le vaccin va éradiquer ce danger, il se perçoit comme celui qui va sauver un grand nombre de personnes. Cela suffirait à le mobiliser, mais de plus, il sait qu’il existe des médecins (des fous, des criminels, des ignorants à ses yeux) qui ne veulent pas de ce vaccin. Il perçoit sa mobilisation comme une lutte contre la maladie, mais aussi comme une lutte contre la bêtise criminelle de certains de ses confrères.
Il tendra à attirer ceux qui perçoivent la question comme il la perçoit, des gens qui ont très peur de la maladie et très confiance dans les vaccins. Il se créera autour de lui un groupe de personnes très convaincues et très heureuses de bénéficier des convictions fortes de l’engagement et de l’action de ce médecin.
5. Les convictions très fortes ne se discutent pas.
Si un médecin dit qu’il est totalement convaincu, qu’il faut ou qu’il ne faut pas vacciner, il n’a pas besoin de discuter ni d’échanger avec la population. Il dit ce qu’il croit et ce qu’il croit est pour lui le vrai et ne se discute pas puisque c’est le vrai. En revanche, si un médecin pense que la balance des arguments penche pour la vaccination mais qu’il y a quelques éléments d’incertitude, on lui demandera de parler de ces éléments incertains et d’évaluer à nouveau si la balance penche vraiment fortement du côté de la vaccination.
En d’autres termes, celui qui est convaincu (ou qui se dit convaincu) aura choisi un discours et une pratique qui ne se discutent pas. Celui qui reconnaît une marge aussi limitée soit-elle d’inquiétudes ouvre par là-même la voie aux interrogations de ceux qui le consultent. Interrogations très difficiles à vivre. Cela revient par exemple pour un médecin qui a peur de déclencher un Guillain Barré à devoir répondre à la question « Etes-vous sûrs que je n’aurais pas un Guillain Barré », question parfois posée par quelqu’un qui aura lu la littérature sur ce sujet et qui y aura réfléchi plus que le médecin qu’il interroge, ou question posée par quelqu’un ayant eu cette maladie-là dans son entourage.
Facteurs qui retardent une réflexion méthodique et sérieuse
1.Le bain idéologique commun à tous les citoyens.
Tous les médecins exerçant actuellement sont nés après Pasteur. Tous ont donc été immergés comme tous leurs concitoyens dès leurs premières années de vie dans un milieu où la question des vaccinations est très rarement abordée de façon méthodique en privilégiant les aspects techniques. En d’autres termes, ils ont entendu parler des vaccinations et ont dans le même temps appris qu’il y avait des gens très pour qui refusaient de discuter avec des gens qui étaient très contre et qui eux-mêmes refusaient de dialoguer avec ceux qui étaient pour, lesquels… dans un affrontement sans fin au cours duquel les invectives étaient plus fréquentes que les arguments.
2.Le bain idéologique spécifique aux médecins.
Le jeune étudiant, issu d’un monde où le débat sur les vaccins est dominé par les passions et le désordre, entre dans une fac qui n’a pas pour but et fonction de l’aider à comprendre le monde mais de « sélectionner ». Il devra d’abord faire des maths, de l’histologie, de l’embryologie, de la cytologie, de la biochimie, bref démontrer qu’il est prêt à tout y compris et surtout à envisager l’être humain comme une construction faite d’organes vaguement reliés les uns aux autres ou à un stade de plus comme un tas de molécules.
L’idéologie qui y domine est : « L’être humain est fragile, il a besoin de techniciens compétents possédant des techniques efficaces. Nous sommes très compétents et très efficaces et si nous ne le sommes pas parfaitement aujourd’hui, nous sommes sur le chemin qui y mène ».
La faculté est branchée sur le « nouveau », elle attend tout du nouveau ou elle en attend beaucoup. Manger mieux, dormir mieux, vivre une vie relationnelle satisfaisante avec la famille, les proches, dans son milieu de travail c’est pas mal, mais ça fait un peu ringard, pas assez «scientifique». Et puis, cette amélioration du « terrain », outre que ça fait « rétro », n’a pas la pureté de l’approche élément par élément. On vaccine contre le pneumocoque et on a moins d’infections à pneumocoques, c’est logique, c’est compréhensible biologiquement, c’est mesurable et c’est entièrement dû à la technique (le vaccin) et au technicien (le vaccinateur). En revanche, si par d’autres moyens, on aboutit à une diminution de la fréquence et de la gravité de plusieurs maladies, le lien en sera moins apparent et le rôle du médecin et de la médecine sera moins exclusif.
On peut illustrer cela par l’exemple suivant. Dans les prisons, il y a une sur-occupation considérable et il y a beaucoup de drogues, beaucoup de tuberculose, d’hépatites B et C, de SIDA, beaucoup de suicides aussi. Pour améliorer les choses, on peut vacciner contre les maladies pour lesquelles on dispose de vaccins, mais on peut aussi diminuer l’entassement, augmenter le temps de promenade, de sport, améliorer les conditions de visite aux détenus. L’approche vaccinale exclusive est « médicale pure », l’amélioration des conditions de vie fait intervenir d’autres forces et d’autres agents que les médecins. D’un côté, biologie, technique, médecine et médecins seuls; de l’autre, action concertée de plusieurs agents dans plusieurs domaines. La tendance lourde de la médecine est de choisir la première voie.
3. L’absence de presse médicale riche, indépendante, vivante.
Les problèmes posés par les vaccinations ou plutôt les problèmes posés par les maladies infectieuses sont complexes. Car on a trop tendance à oublier du fait des passions « pro » et « anti » que la lutte contre les maladies infectieuses ne se limite pas à un choix pour ou contre le vaccin.
Pour aborder des problèmes complexes on a besoin de l’écrit. Les rencontres informelles où les gens se parlent sont très importantes et très souhaitables, mais on ne peut pas se passer de l’écrit. Or, il y a très peu de revues médicales sérieuses et indépendantes et on aurait besoin non pas d’une ou deux revues, mais de revues nombreuses, capables d’alimenter et d’organiser un dialogue permanent entre les lecteurs et avec les lecteurs.
Le vaccin antigrippal H1N1 : illustration et exception.
Il est facile de repérer, dans le cas du H1N1, les éléments observés en général et notamment l’absence d’organisation du débat. Mais il y a une différence importante qui tient à l’urgence, la rapidité, la précipitation d’une part
et à la médiatisation massive et au rôle d’Internet.
Pour la plupart des vaccins, la commercialisation n’a lieu que plusieurs années après la mise au point du vaccin, dans ce cas le vaccin a été vendu avant même d’être mis au point.
D’habitude, pour promouvoir un vaccin, les laboratoires organisent des colloques (souvent aux Seychelles ou dans un autre « paradis vaccinal ») et accueillent des publications orientées dans des revues qu’ils subventionnent. Lorsqu’ils commercialisent le produit, ils ont une argumentation solide à faire valoir et ils ont conquis les leaders d’opinion.
Dans ce cas, tout a été précipité et tout s’est passé sous l’œil des médias et d’Internet. Paradoxalement, alors que la précipitation et la médiatisation auraient pu faire redouter les pires excès, on a assisté à des débats plus dignes (ou moins indignes) que dans d’autres situations.
L’exemple de la vaccination anti-hépatite B est dans toutes les mémoires. Lors de la promotion du vaccin, les laboratoires avaient préparé le terrain en insistant sur la ressemblance entre hépatite B et SIDA, en gonflant les chiffres de la maladie et en affirmant massivement que le virus pouvait se transmettre par la salive. Ils avaient trouvé des dizaines de « spécialistes » pour relayer et crédibiliser ce message. Lorsqu’il est devenu évident que cette insistance sur la transmission salivaire était un mensonge à vocation commerciale, cela n’a choqué à peu près personne. Ceux qui l’avaient dit et redit, n’en ont pas éprouvé de remords et le public a quasiment oublié.
Introduction prudente à une esquisse de non conclusion.
Les gens n’ont pas envie de mourir et ont peur des maladies infectieuses. Les médecins se considèrent comme voués à se battre contre les maladies. Les pouvoirs publics sont très dépassés. Les laboratoires pharmaceutiques ont envie de retirer le maximum de profits possibles. Il y a donc beaucoup de passions : passion de la vie pour les gens (ou souhait de ne pas mourir), passion de se sentir utiles et d’être reconnus comme utiles pour les médecins, passion du pouvoir (et donc de n’être pas reconnus comme incompétents) pour les pouvoirs publics, passion de l’argent pour les industriels.
Les enjeux affectifs et économiques sont donc considérables. D’autre part, ce qui domine le monde des vaccinations est l’absence d’organisation et l’absence de mesure dans les échanges. Chacun de nous a intériorisé l’idée que les données techniques et scientifiques ne seront que très partiellement prises en compte, d’où le manque d’intérêt pour les données techniques.
Dans un monde idéal, les pouvoirs publics demanderaient à des spécialistes de donner par écrit leur avis. Ces avis seraient publiés et largement discutés. Il se créerait ainsi par l’échange (et par l’écrit ) un socle de connaissances qui permettrait de choisir une stratégie clairement définie.
Dans ce monde idéal, il y aurait une volonté politique et des publications indépendantes des laboratoires. Il y aurait des labos qui n’auraient pas d’autre rôle que celui de fabriquer des vaccins sans intervenir dans les choix et dans la formation des médecins.
La pauvreté du débat sur les vaccins illustre le fait que nous ne sommes pas dans ce monde idéal, ce qui retarde les améliorations souhaitables et possibles.
Jean-Pierre LELLOUCHE
Cet article est intéressant, merci!
RépondreSupprimerIl nous apparaît toutefois utile historiquement parlant de rappeler l'absence de véritable groupe placebo depuis + de 200 ans de vaccination... les sujets des faux groupes témoin recevant soit un ou des autres vaccins soit une substance intrinsèquement toxique comme l'aluminium par ex. Dans ces conditions, on a un biais majeur empêchant, verrouillant objectivement toute analyse de type scientifique et ce... au nom de l'éthique nous dit-on (il ne serait pas éthique de priver de larges groupes de vaccins!). On se trouve donc depuis le début face à une pratique contraire aux principes de base de la Science qui sont de donner la priorité aux faits sur les théories et de ne pas craindre ce qu'on peut trouver...
Ceux qu'on dit donc "anti" sont donc en majorité désireux qu'on leur PROUVE valablement la Science sous-tendant la vaccination. Car un des gros problèmes réside ici: pour une majorité de gens et de médecins, le vaccin est encore trop souvent fait au principe (dans leur esprit) qu'il n'existerait rien d'autre! Des gens font donc des vaccins avec l'idée fausse que si ça ne fait pas de bien, au moins ça ne fera pas de mal et donc "tant pis si c'est inutile". Le fameux principe "Primum non nocere" en prend donc un grand coup. La question d'être "pro ou anti" est un effet une sorte de "plie-débat". Si dès les débuts de la vaccination, il y a eu une controverse scientifique, c'est qu'il y avait de bonnes raisons, si de nos jours nous assumons pleinement notre nom qui est "Initiative Citoyenne", c'est parce que le discours sur le ratio bénéfices/risques n'a jamais été objectif au cours de l'Histoire (et à ce sujet, les médias grand public ou scientifiques ont bien sûr un grand rôle, vous avez vraiment raison de le souligner!). Pour notre part, nous sommes soutenus par plusieurs médecins issus de Belgique, France et Suisse notamment, ce n'est pas pour rien: nos questions, posées aux plus grands experts infectiologues du pays sont hélas restées sans réponse et pourtant, elles sont scientifiquement essentielles: pourquoi tous ces passe-droits pour les vaccins au niveau de leur évaluation? Pourquoi aucune sur le long terme? Aucun vrai groupe placebo avec des gens ayant eu ZERO vaccin pour une comparaison valable? Pourquoi aucune analyse pharmacocinétique (contrairement aux autres médicaments)? Pourquoi, là aussi contrairement aux autres médicaments, jamais aucune évaluation des potentiels cancérogène, mutagène et tératogène alors même que les vaccins contiennent des substances ayant ce pouvoir et que certains scientifiques estiment qu'on sous-estime la toxicité de produits chimiques à faible dose? Les grands experts interrogés cachent mal leur malaise, ils ne savent pas répondre et partant, ils conseillent aux gens "d'acheter un chat dans un sac"!
Association Initiative Citoyenne
Merci cher confrère pour cet article qui pose les vrais problèmes et qui fait avancer. En souvenir d'un combat commun mené .... il y a déjà longtemps et concernant la campagne de vaccination contre l'hépatite virale B. J'avais mis en place une campagne de signatures de médecins sous une pétition demandant un moratoire de cette campagne, ceci dans l'esprit qui vous anime à travers le texte ci-dessus. Vous aviez été un signataire et un propagateur de cette campagne. Environ 1500 signatures avec adresse des confrères avait été obtenues et transmise au ministre de l'époque Bernard Kouchner. Il avait interrompu la campagne de vaccination et sans nul doute notre pétition y avait joué un grand rôle, en posant le problème hors du débat stérile pour/contre.
RépondreSupprimerAmicalement.
Jacques.lacaze@gmail.com
Réponse à l' association Initiative citoyenne
RépondreSupprimerJe pense que les PROS vaccins c'est à dire ceux qui sont pour les vaccins de façon systématique en simplifiant à l' extrême et en refusant de se poser des questions sont très majoritaires au sein du monde médical.Je pense notamment que l' enseignement aux étudiants est très largement dominé par cette idéologie
Il me semble qu'il existe aussi des ANTIS qui sont eux aussi extraordinairement simplificateurs et refusant tout autant un échange rationnel et argumenté.
La critique de l' idéologie des POUR me semble indipensable mais elle doit être selon moi une critique technique posant des questions précises et exigeant des réponses elles aussi précises
Une critique trop générale et trop systématique, loin de fragiliser le camp des POUR les renforce
Bonsoir
RépondreSupprimerAu vu de la politique actuelle pensez vous que le nouveau gouvernement va rendre obigatoire les 11 vaccins. ..J'ai un petit garçon de 7 mois pour lequel je n'est fait que l'infanrix4...C'est un choiX réfléchi..
Une maman
Je ne sais pas quelle décision va être prise à ce sujet par la nouvelle Ministre de la Santé. Le groupe de reflexion organisé l'an passé, sous la tutelle du Pr Fischer, préconisait une obligation pour 11 vaccins avec cependant un droit donné à titre exceptionnel à déroger à celle-ci. La Ministre italienne vient de décider une obligation vaccinale pure et dure pour 12 vaccins. Ceci donne lieu à des manifestations importantes. Voir: https://www.youtube.com/watch?v=7aHeP4dYg4k
SupprimerJe pense que la réaction de la population serait identique dans notre pays et que le gouvernement actuel n'a pas interet à commencer son règne dans cette ambiance de contestation. La loi travail va déjà donner de l'animation...
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimer10 années plus tard, à la lumière de la crise du coronavirus et de vaccins dont on peut, il me semble douter de leur efficacité, votre article semble d'une terrible actualité, mais le monde idéal s'est encore plus éloigné... Ne croyez-vous pas que l'avidité des labos, ainsi que les conflits d'intérêts ne risquent d'entrainer de nouveaux scandales sanitaires qui saperont (si ce n'est déjà fait) la confiance de la population envers la vaccination ?
RépondreSupprimerCLH
Merci de vos remarques concernant la vaccinologie. Cette spécialité n'a pas changé au fil des ans. Ce sont toujours les laboratoires pharmaceutiques qui mènent la danse, choisissent les vaccins qui leur semblent les plus avantageux, les expérimentent comme ils l'entendent, s'entourent de l'avis de spécialistes bien rémunérés avec qui ils publient ce qu'ils veulent.
RépondreSupprimerLa vaccinologie est devenue une religion magique et incontournable.
Le cas de la vaccination contre le Sars-Cov2 est majoré par l'aspect mondial de cette épidémie et du climat de panique qui en a été la conséquence. Des vaccins de composition nouvelle et inconnue (ADN, ARN) ont été expérimentés dans un climat de course poursuite. Les responsables politiques, se sentant dépassés, ont déclenché la guerre contre ce virus en imposant à la population un chantage à la vaccination à tout prix. Les résultats sont encore incertains avec ce virus qui n'arrête pas de se transformer et ces personnes qui sont contaminées malgré leurs vaccinations complètes. Ce qui reste le plus grave concerne les effets secondaires de tous ces vaccins qui ont révélé des pathologies iatrogènes variées et souvent majeures. La lecture des résultats fournis par la pharmacovigilance (ANSM) est impressionnante et devra faire rendre des comptes à la sortie de cette pandémie.
DLH