Il existe actuellement une controverse concernant le rôle de
l'adjuvant aluminique vaccinal dans le déclenchement d'une affection
neuromusculaire décrite en France en 1998
sous la dénomination de myofasciite à macrophages ( MFM). Cette appellation fait
référence aux caractéristiques de la biopsie musculaire qui retrouve chez ces
malades, au sein du site vaccinal, des inclusions d’aluminium, et ce parfois des années après l’injection initiale mise en cause.
L’aluminium a été longtemps considéré comme sans danger pour
l’homme du fait de son caractère ubiquitaire (bauxite, argile) et de sa faible
absorption (< 1%) par voie orale. De
multiples études ont
cependant démontré depuis une trentaine
d’années le rôle neurotoxique de
l’aluminium chez l’homme.
Les premières observations
quasiment expérimentales ont été décrites
sous le nom "d’encéphalopathie des dialysés" attribuée en 1978 à l'aluminium contenu dans
le liquide de dialysat des insuffisant rénaux soumis à ces traitement pluri-hebdomadaires.
Par ailleurs deux études cas-témoins, une étude française de l’Inserm
et une étude canadienne
sont en faveur d’une augmentation du risque (multiplié par 1,5 à 2,5) de démence et de la maladie
d’Alzheimer en particulier, dans les zones où l’eau
distribuée est riche en aluminium (supérieures à 100 µg/l). Des recherches, aux
résultats contradictoires, objectivent cependant pour la plupart que l’aluminium
s’accumule préférentiellement dans les zones de dégénérescence cérébrale des cas de maladie d’Alzheimer.
Des déficits
des scores de développement psychomoteur ont été mis en relation avec les
apports en aluminium par l’alimentation parentérale chez des nouveau-nés
prématurés, avec une relation dose effet proposée par les auteurs.
Un palier important dans la nocivité potentielle de
l’aluminium a été franchi lorsque cette
molécule a été mise en accusation en tant qu’adjuvant associé aux vaccins les
plus courants injectés par voie intramusculaire. La plupart de ceux-ci
contient en effet de l’hydroxyde d’aluminium qui a pour mission de stimuler
l’immunité naturelle et d’amplifier ainsi la réponse immunitaire adaptative en anticorps déclenchée par l’injection
de l’antigène vaccinal
Nous sommes donc en 1998, peu de temps après le début de la
campagne de vaccination généralisée contre l’hépatite B en France qui vient
d’aboutir à une vaccination massive de plus de 20 millions de personnes sur ces
quatre dernières années. Une publication
princeps sort cette année-là émanant d’un groupe de neurologues et
neuro-pathologistes travaillant dans le cadre des recherches scientifiques de l’AFM (Association Française contre les
Myopathies). Ils décrivent une affection inconnue définie par une image
histologique de biopsie musculaire tout à fait particulière qui est baptisée
myofasciite à macrophages (MFM). Il existe en effet dans le fascia entourant
les fibres musculaires des amas de cellules, les macrophages, qui contiennent
des granulations de nature inconnue. Les recherches ultérieures montreront qu’il
s’agit en fait de cristaux d’aluminium persistants au site d’une injection vaccinale antérieure.
La biopsie musculaire des 14 personnes incluses dans cette première publication présentaient
toutes des symptômes associant des algies prolongées ainsi qu’une fatigue chronique.
Au fil des mois, une cohorte de quelques dizaines de cas (54) est recensée par la même
équipe,
permettant une approche plus complète de
cette affection émergente. Les personnes
présentant ces lésions de MFM ont une symptomatologie stéréotypée faite de
douleurs musculaires et articulaires diffuses, d’une fatigue intense ainsi que
des troubles du sommeil avec des troubles cognitifs (mémoire, attention…) qui
pourrait presque simuler une affection psychosomatique. Un tiers présentent de
plus une affection auto-immune associée (sclérose en plaques surtout). Toutes
ont enfin reçu, dans les mois ou années
précédents, une injection de vaccin contenant un adjuvant aluminique (vaccin
anti-hépatite B surtout, vaccin anti-hépatite A ou antitétanique sinon)
expliquant donc cette persistance tardive de dépôts d’aluminium au sein du muscle deltoïde
qui a été biopsié.
Parallèlement aux personnes (54) présentant la signature histologique de la myofasciite (groupe appelé MFM +), cette étude avait permis de la comparer, de façon rétrospective, à une population témoin (565) venant consulter pour des troubles neuromusculaires divers (dont surtout des myalgies) et dont la biopsie ne présentait aucun signe histologique de MFM (groupe appelé MFM -). En ayant pu réinterroger
une partie des personnes de ces deux cohortes sur leurs antécédents vaccinaux,
113 déclarèrent avoir reçu un vaccin contenant un adjuvant aluminique. Sur ces 113 personnes biopsiées par la suite, 97 (soit 87%) faisaient partie du groupe témoin MFM - (sans signes histologique de myofasciite) et 16 (soit 13%) au groupe ayant des stigmates histologiques de myofasciite, dénommées MFM +. Ce point démontre clairement que, chez les patients
consultant pour des douleurs musculaires et ayant reçu une vaccination antérieure, presque 9
fois sur 10 (87%), on ne retrouve pas d’image d’inclusions aluminiques évocatrices de
myofasciite. L’image de myofasciite n’est donc pas un simple « tatouage
vaccinal » comme on le verra écrit
plus tard par certains mais un critère histologique spécifique définissant la
MFM-maladie.
C’est à cette période que le regroupement des personnes
touchées par ce syndrome se met en place au sein d’une association (E3M ).
Leur revendication principale est bien
sûr la reconnaissance de leur maladie et la poursuite de recherches sur les causes de leur
affection qui parait secondaire avant tout à un acte vaccinal.
|
Dr C-A SIEGRIST |
Ailleurs, la parution de cette étude jette le trouble au
sein des plus hautes instances médicales. L’Académie de médecine se sent
obligée d’intervenir. Elle auditionne en particulier le Dr. C-A. SIEGRIST,
titulaire de la chaire de vaccinologie de Genève, fin 2003. Pour elle, aucun
doute n’est permis, la lésion histologique décrite n’est qu’un « tatouage vaccinal » qui
pourrait être retrouvé chez toute personne qui aurait reçu une vaccination contenant de
l’aluminium. Elle va même plus loin déclarant sur un ton polémique envers les
découvreurs de cette maladie émergente et les malades : « En
tant que médecin, je répondrais que la « MFM-maladie » est née de l’existence
de patients souffrants de symptômes inexpliqués, parfois invalidants, et du
souhait compréhensible des médecins de trouver une explication à ces
souffrances… sans doute additionné de l’intérêt des chercheurs à mettre le
doigt sur « une nouvelle maladie » ! Les ingrédients supplémentaires de cette
histoire sont l’accusation des industriels, l’espoir de toucher des indemnités
substantielles étant partagé par les avocats, et la récupération par une
certaine presse avide de toute polémique de sécurité sanitaire, et plus
particulièrement vaccinale. »
La pharmacovigilance nationale (AFSSAPS) est aussi sollicitée dès 2002 pour donner son sentiment sur cet ensemble de
symptômes assez stéréotypés et leurs
liens avec l’image musculaire post-vaccinale. Une étude cas-témoins
a permis de comparer 25 personnes dont la biopsie musculaire avait révélé une
lésion de myofasciite (MFM +) et 93
témoins porteurs de pathologies neuromusculaires pour lesquelles la biopsie ne
montrait pas d’image de ce type. Une fréquence nettement plus grande de fatigue
chronique existe chez les personnes MFM +, tandis qu’aucune différences
n’est notée en ce qui concerne les symptômes myalgies et arthralgies. Cette
étude présentée officiellement comme négative et faite pour démontrer l'absence
de lien entre une lésion histologique et un symptôme montre au contraire que
cette lésion est visiblement liée au moins à un syndrome de fatigue chronique. Pourquoi un syndrome de fatigue persistante serait-il
plus souvent retrouvé chez une personne porteuse d'un simple "tatouage
vaccinal" ?
Cependant, du fait de la faiblesse des effectifs (25) et de
l’absence de définition précise de la maladie MFM, les auteurs de l’étude
épidémiologique concluent que ce type d’étude ne peut permettre de conclure et ils
recommandent une recherche complémentaire. Contre toute attente, le comité
scientifique de l’AFSSAPS dans son avis du 5 mai 2004 se contente de psalmodier
que cette étude ne permet pas de «remettre
en cause la balance bénéfice-risque des vaccins contenant un adjuvant
aluminique» et que par conséquent il «ne recommande pas, à ce jour, la réalisation de nouvelles études
épidémiologiques». La messe est dite, la MFM n’existe pas et on peut donc
continuer à vacciner comme avant.
La colère des patients et des neurologues découvreurs de la
MFM est telle que le directeur de l’AFSSAPS se sent obligé de rendre un avis
complémentaires dès le lendemain.
Il est finalement décidé en complément «une
nouvelle évaluation commune des risques potentiels liés à l'exposition de la
population française à l'aluminium».
Pour l’instant, il n’a été
publié qu’une étude sur l’aluminium contenu dans les déodorants.
Les pharmacologues émettent des recommandations d’extrême prudence vis-à-vis de
l’absorption en exposition chronique de l’aluminium des déodorants, en écrivant
que «les marges de sécurité calculées
sont insuffisantes, ne permettant pas d’exclure un risque pour la santé du
consommateur ». De façon paradoxale, l’aluminium vaccinal ne mériterait pas
(encore ?) de bénéficier pour l’AFSSAPS des mêmes précautions que
l’aluminium des anti-transpirants.
Il sera par ailleurs démontré depuis, par l’association E3M, que des conflits d’intérêts du conseil scientifique de l’AFSSAPS de mai 2004
étaient accablants
L’Académie de médecine
aura aussi son mot à dire sur cette polémique soulevée à propos de l’aluminium vaccinal.
Elle a publié récemment une mise au point élargie à l’ensemble des
adjuvants vaccinaux.
Les "immortels" reconnaissent la pénétration cérébrale de
l’aluminium absorbé par voie injectable: "par voie digestive l’aluminium de l’alimentation courante est très peu
absorbé tandis qu’administré par voie sanguine il se concentre principalement
dans l’os, alors que sa présence dans le cerveau est en très faibles quantités".
Cependant, si la neurotoxicité est reconnue, un consensus existerait pour
une action survenant uniquement lors d’une forte ingestion et en cas de consommation
chronique à des dosages élevés. A propos des doses considérées comme toxiques par nos Académiciens, ils commettent une erreur grossière en se basant sur les valeurs toxicologiques de l'aluminium absorbé par voie orale (1 mg/kg/jour) et les faibles doses d'adjuvant aluminique contenues dans les vaccins (< 0,80 mg par dose). Or il est bien évident que l'absorption digestive, très négligeable, n'a rien à voir avec un dose de vaccin injectée par voie intra-musculaire. Enfin
l’adjuvant aluminique serait, selon l'Académie, irremplaçable puisque "les adjuvants non aluminiques nouveaux et/ou en cours d’investigation
ne sont pas destinés au remplacement des sels d’aluminium, mais à permettre
d’élaborer d’autres vaccins". Ce dogme de l'aluminium incontournable feint d'ignorer qu'un autre adjuvant, le phosphate de calcium, a été utilisé durant des années en France sans que personne n'y trouve à redire quoique ce soit, comme on le verra plus bas. Même des spécialistes de l'industrie pharmaceutique vaccinale ont reconnu cet aspect quasi-expérimental du choix de l'alumium comme adjuvant : "En réalité, le seul adjuvant [aluminique] autorisé pour la consommation humaine, est le plus empirique. Personne sait comment il fonctionne, personne ne connaît sa biodistribution. […] En fait, je crois que si l’alun arrivait maintenant, il ne serait pas accepté » (Dr N. Garçon, laboratoire GSK. Atelier sur l’évaluation de la sécurité des vaccins, États-Unis, 2002).
Aucune autorité sanitaire ne se pose la question de savoir pourquoi une nouvelle entité histologique particulièrement atypique émerge lors d'une première publication de l'année 1998, soit un peu moins de 4 années après le début de l'énorme vague vaccinale contre l'hépatite B (20 millions de personnes vaccinées en 4 ans) dans notre pays. Si cette image n'était qu'un simple "tatouage vaccinal", comment se fait-il qu'elle n'ait pas été décrite auparavant ?
Les expérimentations animales
chez la souris vont venir apporter un éclairage important à la compréhension de
la MFM. Lorsqu'il est injecté en I.M., l'aluminium (marqué par fluorescence)
reste dans le muscle ou bien se distribue pour partie (50%) dans le système
lymphatique, passe dans les macrophages
sanguins, la rate et enfin tardivement et lentement, via ces mêmes macrophages,
dans les structures cérébrales où il reste stocké de façon cumulative. "On s’achemine actuellement vers l’idée
que certaines personnes auraient, en
raison de leur âge, ou d’un terrain génétique particulier, une propension
particulière à développer une inflammation musculaire et cérébrale induite par
l’hydroxyde ’aluminium", explique le Pr. Gherardi troubles cognitifs (mémoire, concentration...) constatés par des tests neuro-psychologiues objectifs dans la MFM attestent bien la présence de lésions organiques cérébrales (qui peuvent être aussi mises en évidence sur des images de scintigraphies cérébrales ou de PET-scans).
L'apparition d'un MFM chez certaines personnes et pas chez d'autres
serait peut-être due à un facteur génétique (typage HLA DRB1*01) non encore bien déterminé et/ou
à l'accumulation de vaccins aluminiques au fil de la vie. La susceptibilité de voir se développer les signes d'une MFM est en fait encore très mal connue. De nombreuses personnes peuvent probablement être touchées par ce syndrome récemment individualisé et largement sous-estimé. Le centre de référence du CHU de Créteil assure déjà à lui seul le suivi de plus de 500 personnes.
Compte-tenu de ces éléments, le Ministère de la santé vient enfin,
et sous la pression de l’association E3M, de mettre en place un comité
scientifique chargé de piloter la recherche sur les vaccins aluminiques et leur
lien avec la MFM. En attendant, un premier rapport du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) a été publié en juillet 2013 [20]. Il prône bien sûr la poursuite des vaccinations contenant de l’aluminium au nom du rapport bénéfice-risque, favorable à des vaccins utilisés depuis plus de 80 ans. Cet avis ne parle cependant plus d’innocuité absolue des vaccins aluminiques et laisse des questions en suspens (délai de résorption de l’aluminium, pourcentage de personnes présentant des lésions histologiques persistantes, caractère pathologique de ces lésions…). Le HCSP encourage donc la poursuite des recherches visant à évaluer la sécurité des adjuvants disponibles et en développement.
Le nombre exact de
personnes atteintes par cette pathologie émergente est très fortement
sous-diagnostiqué. De plus le rôle nocif de l'aluminium pourrait possiblement
expliquer un très large spectre de pathologies voisines et mal connues
(fibromyalgie, syndrome de fatigue chronique, syndrome de la guerre du Golfe). Toutes ces affections mal connues sont en effet souvent prises au départ au mieux pour des affections psychiatriques au pire pour des "malades imaginaires", devant l'absence d'éléments objectifs retrouvés lors des explorations réalisées. Le syndrome de fatigue chronique [21] toucherait à lui seul environ 0,5% de la population industrialisée (soit environ 300.000 personnes en France). Or si une biopsie musculaire est réalisée dans cette population, des lésions de MFM sont mises en évidence presque une fois sur trois au centre de référence de Créteil. Ceci démontre que nous ne connaisssons à peine la partie émergée de l'iceberg représenté par toutes ces pathologies similaires et dont les causes sont sûrement multiples mais où la MFM tient une place importante. Certains immunologistes [22] évoquent même la possibilité d'un cadre plus large d'un syndrome auto-immunitaire induit par les adjuvants appelé "ASIA".
A partir de ces constatations, le principe de précaution
concernant le rôle potentiel de l’aluminium vaccinal incite avec raison certains
médecins de ne pas vacciner et certaines personnes à refuser de se faire
vacciner par un produit incluant cet adjuvant.
Rappelons qu’en ce qui concerne la vaccination contre diphtérie, tétanos
et poliomyélite (DTPolio) cette protection est obligatoire chez le nourrisson
et des rappels sont recommandés par les autorités sanitaires aussi bien
chez l’enfant que chez l’adulte.
Un choix a longtemps été possible puisque l’Institut Pasteur
a commercialisé durant des décennies un vaccin "IPAD DTCP" dont l’adjuvant était le phosphate de calcium, sans
effet secondaire notable (avec l’avantage d’utiliser le calcium qui est un
composant naturel de l’organisme). Les responsables de l’Institut avaient
d’ailleurs fait le choix de ne plus utiliser l’aluminium à partir des analyses
scientifiques attestant de la toxicité potentielle de cet adjuvant. Lorsque le
laboratoire Mérieux racheta la branche vaccins de l’Institut Pasteur en 1985,
ses responsables imposèrent leur propre adjuvant qui était l’hydroxyde d’aluminium.
Une alternative existait encore ensuite jusqu'en juin 2008, avec l’existence d’un
vaccin DTPolio, commercialisé par le même groupe Aventis-Pasteur-MSD, qui ne contenait pas
d’adjuvant. Mais celui-ci fut retiré
brutalement du marché à la suite de déclaration de réactions allergiques
rapportées par le fabricant et dont la fréquence un peu plus notable n’atteignait en fait qu’un
seul lot. Mais l’AFSSAPS préféra se plier aux desiderata commerciaux du
laboratoire français producteur de vaccins. Ceci permet depuis à l’industriel
de détenir le monopole de vente du vaccin DTPolio avec adjuvant (Révaxis) au
prix de 10,23 € contre un ancien DTPolio® sans adjuvant qui n’était facturé que
6,70 €. Chez le nourrisson, le bénéfice financier est encore plus notable pour son concurrent GSK puisque le vaccin obligatoire à trois valences est inclus dans un kit de six valences (Infanrix Hexa) contenant celui de l'hépatite B, au prix de 40,76 €.
Depuis cette date, le Ministère de la santé se refuse à
vouloir trouver une solution de remplacement pour un vaccin qui est pourtant
associé à une obligation vaccinale chez l'enfant et dont les rappels sont
fortement recommandés chez l'adulte. Une obligation juridique et déontologique
obligerait pourtant nos instances de santé à pouvoir proposer un vaccin DTPolio
sans aluminium afin de laisser le libre choix à chaque individu de recevoir ou
non cet adjuvant aluminique vaccinal.
C'est la raison pour laquelle l'association de malades E3M a décidé de lancer une pétition nationale adressée au Ministère de la santé pour réclamer le retour de vaccins sans aluminium pour les enfants et les adultes qui se voient depuis 5 années privés du libre choix d'un vaccin qui
était réalisé, avant son arrêt de commercialisation, chez plus d'un million de
personnes chaque année en France. Si vous souhaitez vous associer à cette demande (70.000 signatures au 22.07.2013), vous pouvez signer sur ce lien.
Pendant la campagne présidentielle, un engagement clair
avait été pris par notre Ministre de la santé actuelle, Mme Marisol TOURAINE, concernant
le problème de l'aluminium dans le vaccin DTPolio : «[les familles] doivent également avoir le choix de faire procéder aux
vaccinations obligatoires par des vaccins sans sel d'aluminium, d'autant plus
que cela était le cas jusqu'en 2008».
En juin 2004, l’OMS
reconnaissait que « l’innocuité des
adjuvants est un domaine important et négligé. Dans la mesure où les adjuvants
ont leurs propres propriétés pharmacologiques, susceptibles de modifier
l’immunogénicité et la sécurité des vaccins, l’évaluation de leur innocuité est
indispensable ».
Et pour l'alu, si en attendant, on attendait ?
Dominique LE HOUEZEC
PS : Pour approfondir le sujet de la myofasciite à macrophages, on peut lire un excellent article de vulgarisation dans la revue Kinésithérapie juillet 2008 N° 79, en ligne sur le site de l'association REVAHB. Si l'on veut approfondir encore plus le sujet, le site de l'association E3M répondra à toutes vos questions de même que le livre de Virginie BELLE "Quand l'aluminium nous empoisonne" Ed. Max Milo 2010
intéressant
RépondreSupprimerhttp://et-sante.com/actualites-de-la-sante/37-actualit%C3%A9/410-les-m%C3%A9decins-s-unissent-contre-l-aluminium-dans-les-vaccins.html
Combien de malades faudra-t-il avant qu'on ne prenne enfin la mesure du problème aluminium ? combien de temps ? Comme pour l'amiante, les intérêts économiques, la pression des lobbies utilisant l'alu aux dépends de la santé des citoyens...
RépondreSupprimerMarie Jeanne
Qu'en est il des autres vaccins américains allemands anglais russes ou chinois?
RépondreSupprimerJ'avais comme notion qu'il n'existait que 2 vaccins contre l'hépatite B le français et l'américain et qu'il n'y avait pas de problème de sclérose en plaques là où est pratiqué le vaccin américain ?
Merci de votre remarque qui est née d'une rulmeur entretenu par le lobby pro-vaccinal.
RépondreSupprimerIl existe en fait trois vaccins anti-hépatite B fabriqués par "génie génétique" et commercialisés en Europe et en Amérique du Nord:
- Le GenHévac B Pasteur qui a eu une AMM en 1987 (laboratoire Sanofi Pasteur MSD) contient l' antigène de surface du virus de l'hépatite B, dénommé HBs, plus un antigène pré-S, fabriqués tous deux sur une lignée de cellules d'ovaires de hamsters
- le vaccin HB-Vax DNA, dont l'AMM a été obtenu en 1994 (laboratoire Sanofi Pasteur MSD), contient un antigène HBs produit sur une souche de levure Saccharomyces cerevisiae. Ce vaccin est la copie d'un vaccin commercialisé en Amérique du Nord sous le nom de Recombivax HB par MSD.
- le vaccin Engérix, dont l'AMM a été obtenue en 1988 (laboratoire SKB) contient le même antigène HBs obtenu sur le même type de cultures de levures.
Je ne connais pas les vaccins utilisés en Asie ou en Russie.
L'Europe et l'Amérique du Nord utilisent donc les mêmes vaccins. Le Gen-Hévac B n'a par contre eu à ma connaissance qu'une diffusion purement Européenne et peut-être aussi Africaine.
Le problème des SEP post-vaccinales n'est pas un problème franco-français comme se plaisent à le répéter en boucle les défenseurs de l'inocuité absolue du vaccin anti-HB. L'étude épidémiologique de M.A. HERNAN (2004) qui a montré un risque multiplié par 3,1 de voir apparaitre une SEP dans les 3 années suivant une vaccination a été réalsiée sur un population britannique.Une étude cas-contrôle de DA. GEIER (2005) réalisée sur les rapports spontanés de la vaccinovigilance aux USA (le VAERS) ont retrouvé une fréquence 5 fois plus élevée de SEP rapportées après un vaccin HB qu'après un vaccin anti-tétanique.
D. Le Houézec